Les Éléphants de Chambéry, c’est une équipe de joueurs certes, mais pas seulement. Car les Noirs et Jaunes sont bien entourés ! Ils font partie du staff, sont soignants, bénévoles, dirigeants… Vous ne les connaissez peut-être pas, et pourtant ils accompagnent la performance des joueurs et font du hockey-sur-glace à Buisson Rond un vrai spectacle. Découvrez les Invisibles de la glace…
Son truc à lui, c’est l’athlétisme. Mais depuis le début de la saison, il s’est engagé auprès des Éléphants de Chambéry en tant que préparateur mental. Rencontre avec Hugo Busson.
Bonjour Hugo ! Quelle est ton histoire avec le hockey ?
J’ai connu le hockey avec les Brûleurs de Loups, car je viens de Grenoble. Ça vient de là, mais en tant que supporter. Je n’ai jamais pratiqué le hockey mais c’est quelque chose qui m’intéressait.
Quelles sont tes missions en tant que préparateur mental ?
Le but d’un préparateur mental est d’accompagner les sportifs, que ce soit au niveau individuel ou collectif. Ça prend souvent la forme d’entretiens, en présentiel ou en distanciel. Je peux être sollicité par divers acteurs mais, sans pouvoir entrer dans le contenu des séances car la confidentialité entre en jeu, c’est généralement une demande qui vient des athlètes.
J’échange aussi avec le coach, pour bien comprendre comment les choses se passent, et aussi pour parler du hockey étant donné que je ne suis pas issu de ce sport.
Ce qu’il est important de rappeler, c’est que ce n’est pas moi qui fais la performance, ce sont avant tout les joueurs. Forcément, l’entraîneur a un rôle plus important, mais tout autour des joueurs il y a également beaucoup d’acteurs qui contribuent à leur performance.
En tant que préparateur mental je dois aussi comprendre leur fonctionnement et m’adapter à chacun.
Comment es-tu devenu préparateur mental ?
Je suis actuellement en 2ème année de master entraînement et optimisation de la performance sportive, dans la filière STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Spotives). En parallèle, je suis un diplôme d’université en accompagnement psychologique des sportifs blessés.
J’accompagne les Éléphants dans le cadre de mon stage de fin d’études, qui a commencé mi-septembre, au début de la saison. Le but, c’est de suivre toute la saison, c’est vraiment l’objectif des stages ; suivre la saison et voir l’évolution de l’équipe.
Pourquoi as-tu fait le choix de te lancer dans ce métier ?
J’ai toujours été passionné de sport et voulu travailler dans ce domaine, c’est donc ce qui m’a orienté vers la filière STAPS. J’ai constaté que la part psychologique avait un impact important dans la performance, au même titre que les autres facteurs, et c’est vraiment ce qui m’a intéressé. J’aime aussi beaucoup l’aspect collectif, et c’est ce qui est stimulant dans la préparation mentale.
Pour toi, quelles sont les qualités que doit avoir un préparateur mental ?
Chacun est différent dans sa manière de fonctionner. Toutefois, la préparation mentale requiert des savoirs et savoir-faire spécifiques mais on va retrouver également des qualités telles que le non-jugement, l’empathie, la bienveillance… finalement des savoir-être importants !
(Interview réalisé par) Anne POTIER-PERROCHEAU
(Crédit photo) Mike COUBARD